Wikia Shari'fal
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Parfois abrégé par les étrangers par En'lah dont la signification est Chevalier, cette traduction simplifiée peut être vue comme une insulte, autant par les shari'faliens que par les gens extérieurs à l'île vue que ce tournoi se résume à une simulation de prise de place forte qui se rapproche davantage de la parodie que du combat honorable que l'on pourrait attendre de la part de telles personnes.

Le nom complet signifie quant à lui Chevalier barricadé et on peut y voir une idée de lâcheté tournée au ridicule dans le tournoi. Celui-ci est né suite aux constations des nobles de l'île de ce que les autres peuples avaient fait des fiers combattants, faisant particulièrement référence aux chevaliers sans terre et encore plus précisément au cas des  chevaliers-bandits, en opposition aux chevaliers de Shari'fal qui se décrivent comme des chevaliers-moines. Ici, nous parlerons donc davantage de lucius (mot signifiant Chevaliers-bandits) que de Hadis (Chevaliers-Saints).

Les principes du Tournoi

Ce tournoi ressemble beaucoup à une prise de château d'une équipe par une autre, le maximum de celles-ci étant habituellement de seize pour une vingtaine de chevaliers dans chacune et toujours un seul château, afin de stimuler alliances comme rivalités. Les participants portent une armure entièrement faite de plate qui leur offre une démarche difficile et les armes sont émoussées ou alors, l'utilisation de fausses lames en bois est de rigueur car oui, mis à part des marteaux de guerre confectionnés dans un bois mou, toutes les autres armes sont tranchantes ou du moins, les armes que les objets sont censés représenter, ceux-ci peints de motifs à la couleur des équipes afin qu'à la fin de chaque séance, les juges puissent observer les transferts qui ont eu lieu, les vols et autres fourberies ou ingéniosités, cela dépendant des points de vue.

Lors des compétitions, la prise peut être effectuée de différentes manières, par une écrasante victoire, brutale, en mettant tous les membres des autres équipes hors d'état de nuire. Pour cela, il faut le forcer à abandonner et à donner un médaillon avec son symbole habituellement caché sous plusieurs couches pour éviter que l'on ne vole cette partie, cet accessoire servant de cœur imagé aux participants. Cette victoire est dite aram (brutale, cruelle, inconsciente)à l'opposé d'une victoire asin (triste mais nécessaire) qui est plus compliquée à obtenir vue que les participants doivent "pacifier" leurs opposants avec des arrangements, des vols sans violence (en allant prendre dans leurs campements leurs équipements et autres) ou simplement en ayant tous les membres "en vie" dans le château tout en ayant poussé les ennemis dehors ou alors dans des zones-cellules où des indices sont disposés obligatoirement par celui qui enferme pour laisser une chance à ceux-ci de sortir, rajoutant un jeu de réflexion pour ceux davantage intellectuels.

Un aspect ridicule et défouloir du Tournoi du En'lah est l'importance des attaques verbales. Ainsi, souvent, l'on attend que deux chevaliers s'affrontent à coup d'énigmes et de jeux d'esprits avant d'aller au contact. Une sorte de kamoulox perdant vite son sens mais si l'un des deux parvient à prouver clairement une force d'esprit supérieure à celui de l'autre, un juge peut considérer que cet autre est vaincu. Bien sûr, cette partie est plus subjective, un juge pouvant avoir un favori ou bien, désirer voir si le participant est aussi doué aux armes qu'avec sa langue. Si malgré cet échec, un des prétendus chevaliers attaque et parvient par la suite à vaincre physiquement l'autre sans que le juge ne s'impose, il devient un assassin (dans le jeu) au même titre que ceux qui attaquent dans le dos ou ramassent le médaillon capturé par une autre équipe, même si cette dernière situation se rapproche davantage du pillage. 

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