Wikia Shari'fal
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La Scission de l'Être est une part importante de la culture shari'falienne du fait qu'elle a permis d'obtenir ou alors, de conserver des souvenirs du passé ou certaines histoires qui auraient pu être travesties par le temps. L'usage le plus important de cette forme de magie est l'écriture de contes ou alors, de témoignages, de bien des choses qui sont habituellement écrites dans des rapports. Si un esprit faible peut perdre le souvenir mis sur papiers, ou alors qu'un mage peut utiliser cette méthode pour libérer son esprit de certains doutes (comme dans certaines histoires parlant du Monstre-Fissure afin de ne plus ressentir la peur de ce cauchemar vivant), l'usage courant permet le partage de récits et ainsi, offrir une part de l'âme du narrateur à son récit, faisant de lui une sorte de narrateur virtuellement présent racontant l'histoire à ceux parcourant les pages si le lecteur se laisse trop immerger par le récit.

Une scission dans tous les sens du terme et inspirations biologiques[]

Qu'est-ce qu'une scission? Il s'agit d'une séparation et tout d'abord, intéressons-nous à la scission dans les organisations et les parties politiques. Cela créé des organisations à part se focalisant sur une pensée plus précise, comme les mouvements dans une religion adoptant le nom de leur fondateur. Plus que cela, il peut y avoir un éclatement de la cellule de base au profit de plusieurs nouveaux groupes qui reprennent ainsi, comme dit plus haut, des pensées particulières ou des méthodes, faisant d'eux des groupes à part des autres mais gardant tout de même des points communs à la base.

Ainsi, l'ouverture de Shari'fal aux étrangers a créé cette scission. Certains y voyant un élément du folklore, réel ou non, et d'autres encore y voyant, influencés par d'autres cultures, un élément de magie noire comme la nécromancie. Dans un certain sens, il s'agit d'une manipulation de l'âme afin de confier une partie de celle-ci à un objet physique et donc, de maintenir de manière substantielle l'âme d'un homme mort dans celui des vivants et les souvenirs sont donc une forme de résurrection partielle de l'intéressé. Cela se rapproche pour certains de la démonologie, vue que le procédé inverse existe et se nomme Réunion des Êtres, où quelqu'un peut acquérir des savoirs et des compétences par phénomène de connexion de son esprit aux brides disposées dans l'artefact créé par la scission.

Le nom ne provient pas de la plus sombre des magies, mais bel et bien de la nature et tous druides trouvant que ce procédé est démoniaque n'est pas au fait de la réalité. Les bons gens de l'île ont créés ce procédé d'abord dans un but physique où ils se séparés d'une maladie afin de la supprimer une fois à l'extérieur du corps en s'inspirant de la division binaire, mieux connue sous le nom de scissiparité, méthode utilisée par des créatures asexués pour créer deux clones de lui-même. La magie de la Scission de l’Être ne va cependant pas aussi loin, séparant juste des morceaux sans créer deux êtres totalement identiques.

Il existe beaucoup de bêtes à Shari'fal pouvant pratiquer la paratomie, une régénération d'une tête, créant une créature à deux têtes qui se séparent progressivement pour donner deux individus identiques. L'architomie qui consiste à la séparation d'une partie autre que la tête pour effectuer le même clonage est plus rare chez les animaux endémiques de la région.

Cette parenthèse permet de voir qu'au-delà de la magie ou d'une fragmentation de l'âme, l'idée principale était donc de pouvoir séparer physiquement un être pour avoir deux entités, principalement dans un but "médical". Cette branche de la Scission de l'Etre est devenue plus rare avec le temps et dans ce cas, nous pouvons encore une fois parler d'une scission culturelle dans la communauté qui s'est davantage tournée vers la magie à première vue.

Exemple-type, Melan Adrann, et termes spécifiques[]

Pour le monde extra-shari'falien, peu d'exemples parlent autant aux esprits que celui qui est plus connu sous le nom de Locura, de la famille des préfets de la cité-mère. Souvent aimé, plus encore souvent détesté, il n'en reste pas moins un maître en la matière alors qu'ironiquement, il est aussi connu pour être coupé de manière complète du monde de la magie par son invulnérabilité ou alors, son impossibilité à la pratiquer.

Dans le cadre de la Scission de l'Être d'un point de vue magique, il n'est pas rare qu'entendre dire qu'il a enchanté la plupart de ses récits et dans les demeures dans lesquelles il a vécu, nous retrouvons souvent des livres bavards sur ses contes ou alors, sur des thèmes aussi variées que les sciences exactes et des études médicales portants sur sa propre personne. Il y a aussi une série d'êtres mort-vivants s'étant retrouvés coincés dans Azeroth à cause d'une présence prolongée auprès de Locura. Le plus bel exemple dans ce cas est le personnage connu sous le nom de l'Auteur, dans les Maleterres de l'Est, un jeune mage mort sur le tumulus où plus tard, le patriarche de la famille Cloud'Heart fera appel au serviteur de sa famille disparu depuis des années. Dans ce cas-ci, le mage de Dalaran aurait subsisté sous forme de fantôme avant de se rendre compte que son exposition prolongée à l'aura de Melan Adrann dans la colline où il se lamentait l'aurait happé dans une zone limitée pour ensuite le forcer à réintégrer les restes de son corps endommagé mais préservé par cette même aura, pour finalement devenir ce qu'il est aujourd'hui, piégé dans une petite maisonnette fabriquée là en souvenirs de son emprisonnement. Suite à ces constations, il est difficile de ne pas considérer l'Auteur comme un mân, nom donné aux créations dues à la création de l'âme car ce dernier aurait appris sur Locura suite à sa nouvelle manifestation éthérée, devenant le porteur d'une part de ce dernier.

Pour ce qui est du cadre de la séparation physique, deux exemples viennent souvent à l'esprit. Le premier étant les craintes du Quel'dorei suite à la perte de ses pouvoirs de paladin et à la peur générée par la disparition de sa femme, le Monstre-Fissure, et la seconde étant une partie de son esprit combattif, donc une sorte d'hybride, se matérialisant sous la forme d'une bardiche nommée Manadh, Hûr ou encore Hithlain. La légende voudrait que cela soit le sang perdu lors de l'accident qui emporta sa femme enceinte (dont aussi le sien en partie) ainsi que du combat s'étant engagé par la suite, Locura combattant en même temps démons et mages qui s'affrontaient sur le chemin sous l'effet de la colère. Ainsi, Hithlain est particulier dans le sens où il est le fruit de la condensation de plusieurs personnes physiques et qu'il ait hérité d'une partie de cet épisode brutal étant resté dans l'esprit du Quel'dorei. Il s'agit donc d'un mân mais également d'un hwest, montrant par la même occasion que la frontière entre les deux possibilités est mince. S'il faut parler d'un hwest pur que Locura aurait apparemment créé, il s'agirait de la Fontaine Sanglante utilisée par les locuristes, ceux-ci ayant trouvé un édifice débordant du sang de leur idole et s'en servant pour se soigner plus rapidement ou pour les cas les plus extrêmes, muter légèrement, sans que l'esprit ne semble affecté par un quelconque souvenir ou trait de caractère du symbole de cette secte.

Le terme générique pour désigner cette scission est glân, qui peut donc désigner les deux scissions expliquées avant.

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